Les petits meurtres d’Agatha Christie

par | Mai 5, 2023 | Interviews | 0 commentaires

Nouvel article dans lequel je vais vous parler d’une série : Les Petits Meurtres d’Agatha Christie. Avec la diffusion, ce vendredi 5 mai à 21h10 sur France 2 de nouveaux épisodes.

Quel plaisir de retrouver le riche univers qu’est celui d’Agatha Christie !

À cette occasion j’ai eu la chance de pouvoir échanger avec la comédienne Émilie Gavois-Kahn (qui interprète le commissaire Annie Gréco) et le réalisateur Nicolas Picard-Dreyfuss.

Interview !

Y t-il des choses d’Émilie chez Annie Gréco ?

Émilie Gavois-Kahn : Une part de moi dans Gréco ? Oui forcément puisque c’est moi. Ma voix, mon corps. Mais un personnage n’est au départ que de l’encre sur du papier. À moi d’y apporter avec ma personnalité, mon jeu et mon caractère une réelle identité.

Comment aborde t-on un personnage comme Annie Gréco ?

Émilie Gavois-Kahn : L’époque dans laquelle est encrée Annie Gréco est particulière. Et puis c’est une femme qui fait « un métier d’homme ». Elle a la lourde charge d’être la première commissaire de police. C’est jouissif de jouer une telle femme. Car si au travail elle est sur d’elle il n’en est rien dans sa vie privée. C’est ce paradoxe entre force et fragilité qui est intéressant à jouer.

Nicolas quelle a été votre manière de diriger ?

Nicolas Picard-Dreyfuss : Avant toute chose je pense que l’humain doit passer avant la technique. Je place le ou les comédiens au cœur de l’échiquier. Et puis j’ai une devise que je leur dis tout le temps avant de commencer à tourner : Amusez-vous sérieusement. J’essaie de ne pas trop donner de directives. Un mot malheureux du réalisateur peur changer l’approche d’un acteur.

Cette nouvelle saison se déroule dans les années 70, époque particulière non ?

Émilie Gavois-Kahn : L’époque des 70′ était effectivement particulière en nombreux points. La libération de la femme, la non culpabilisation. Tourner dans des décors aussi réalistes a donné une énergie supplémentaire à une équipe déjà formée et qui prend du plaisir à travailler ensemble.

Nicolas Picard-Dreyfuss : Je voudrais rendre hommage à l’extraordianire travail de Moundji Couture, le chef décorateur qui nous livre ici quelque chose de rermarquable. Il est important de rappeler que nous ne sommes pas dans la reconstitution. Nous proposons ici ce que nous pouvons appeler une « comédie poilcière ». Néanmoins le travail de Moundji a permis un rendu fidèle à l’univers des romans d’Agatha Christie. Nombreux épisodes sont des adaptations des romans mais certains sont des créations originales. Il fallait par conséquent que le thème et l’univers soitent respectés.

Vous parlez de « comédie policière » c’est tout à fait ça, lépoque s’y prête bien ?

Nicolas Picard-Dreyfuss : Tout à fait. Cet univers très bande dessinée. Très coloré, très pop ! C’était très amusant de pouvoir tourner dans de telles conditions.

Quelle a été la contrainte majeure à tourner une série qui se passe dans les années 70 ?

Nicolas Picard-Dreyfuss : Principalement les tourages en extérieur. Parce qu’aujourd’hui le mobilier urbain est omniprésent. Une affiche publicitaire, un arrêt de bus, un horodateur. Il a fallu ruser en cachant ou en essayant de trouver des endroits qui n’en présentaient pas.

Avez-vous une petite anecdote de tournage ?

Nicolas Picard-Dreyfuss : Quelques minutes avant de débuter la première prise je regardais la voiture de Beretta (interprété par Arthur Dupont) et je me suis aperçu que sa voiture ne correspondait pas au personnage. Elle était trop neuve ! J’ai attrapé une pierre et donné des coups sur la carrosserie ! (rires) C’est aussi ça le métier de réalisateur. Avoir une idée de dernière minute. Quelque chose qui vient vous percuter !

Avez-vous encore de l’appréhesion à quelques jours de la diffusion ou êtes vous plutôt confiants quant à l’acceuil des spectateurs ?

Émilie Gavois-Kahn : Toujours un peu.

Nicolas Picard-Dreyfuss : Oui, toujours. On espère que le public sera au rendez-vous.

Que peut on vous souhaitez pour la suite ?

Émilie Gavois-Kahn : De continuer à faire ce métier, de m’amuser et de m’épanouir toujours autant.

Nicolas Picard-Dreyfuss : De continuer à raconter des films, de raconter des histoires mais aussi et surtout de continuer à m’amuser sérieusement.

Je remercie une nouvelle fois Émilie Gavois-Kahn et Nicolas Picard-Dreyfuss de s’être prêtés au jeu de l’interview et vous invite de tout cœur à découvrir ces nouveaux épisodes hauts en couleurs.

Voilà c’est tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas que le plus important reste à découvrir, s’amuser et le partager !

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