James Bond 007 : Mourir peut attendre

par | Oct 6, 2021 | Cinéma américain | 0 commentaires

Nouvel article. A l’occasion de la sortie aujourd’hui du dernier James Bond, dernier pour deux raisons. Dernier car Mourir peut attendre est la dernière aventure cinématographique de l’agent britannique, six ans après Spectre et dernier aussi car ce long-métrage sera l’ultime chapitre dans lequel Daniel Craig enfile le costume de l’espion de Sa Majesté.

Mais les lignes qui vont suivre ne seront pas juste celles d’un article dans lequel, comme à mon habitude, je vous donne mon avis voire mon ressenti. Non ! Les lignes qui vont suivre sont une déclaration d’Amour. A un personnage, James Bond, à son auteur, Ian Fleming mais aussi et surtout à son interprète dans le film dont il est question ici, Daniel Craig.

Voilà six ans que nous avions laissé l’agent 007 (Daniel Craig) et le Dr Madeleine Swann (Léa Seydoux). Ils quittaient Londres après avoir arrêté Ernst Stavro Blofeld (Christoph Waltz).

Les premières images apparaissent enfin. Toute la frustration de six longues années de patience s’envole. Il ne faut que quelques instants pour que je sois de nouveau plongé dans les aventures trépidantes de l’Espion de Sa Majesté. A peine le temps de souffler que Bond mitraille déjà une dizaine d’ennemis armés. Les décors sont magnifiques et les péripéties de l’agent 007 s’enchainent à une vitesse déconcertante mais c’est ce que j’aime dans cette franchise. Le fait qu’il y ait un temps pour réfléchir et un pour agir. Certes l’espion britannique ne s’embarrasse pas. Action réaction, efficacité !

Générique !

Comme à son habitude l’Agent 007 soigne ses entrées. Une OST merveilleusement composée par Hans Zimmer même si j’ai trouvé une certaine similitude musicale avec une autre franchise d’un tout autre genre. Et il y a cette chanson « no time to die » (titre original) interprétée magnifiquement par la voix subtile de Billie Eilish.

Coté casting Lashana Lynch, nouveau 007 livre une prestation plus qu’honorable et s’adonne à une magnifique guerre d’égo avec James Bond, jeune retraité. Rami Malek endosse le costume du méchant avec brio. Lyutsifer Safin, le personnage, est un méchant charismatique dont les idées et les motivations peuvent être comprises. Ralph Fiennes campe toujours aussi bien un M tiré à quatre épingles. Enfin que dire de Léa Seydoux. Elle est juste, belle, talentueuse, touchante.

Les minutes défilent, je sens que la fin approche que la fin est proche… Je dois me résoudre à l’inévitable. Le plaisir que je prends à regarder ce nouveau film ne sera pas éternel. Il va falloir à un moment donné quitter ce strapontin dans lequel je me sens si bien.

Bien que redouté le voici venu. Le générique de fin défile sous mes yeux légèrement embués… Je repense aux quatre autres long-métrages qui ont précédé cette fin. Croyez-moi, ce n’est pas une fin, c’est une page qui se tourne c’est un livre qui se ferme. Une autre histoire va s’écrire. Je lui souhaite d’être tout aussi belle.

Au service de Sa Majesté

Avec ce cinquième film l’acteur britannique tire donc sa révérence. L’agent 007 aura un autre visage et vivra de nouvelles aventures. Mais je ne peux m’empêcher d’avoir la gorge serrée. Comme toutes les bonnes choses celle-ci aura donc eu sa fin. Merci beaucoup Daniel Craig d’avoir été, pour moi, Le meilleur James Bond. De m’avoir fait vivre des moments cinématographique d’une telle intensité. Je resterai évidemment attentif au nom de votre successeur ou de votre successrice mais il restera quoiqu’il arrive une part de vous dans les prochains films comme il est resté un petit bout de moi dans chacun des cinq long-métrages que vous avez porté avec justesse, malice, humour et émotion.

Tout est dit, nul besoin d’empiler des mots là où le silence suffit…

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