Pour cet article, j’ai eu le plaisir de pouvoir échanger avec Frédéric Pellegeay. Comédien qui dans les années 2000, est rentré par ses nombreux rôles à la télévision dans nos salons ! Pour sûr, son visage vous est familier.
Ensemble, nous sommes revenus sur son parcours, ses envies et ses projets.
Interview
Comment est né ton amour pour le théâtre ?
Frédéric Pellegeay : Très vite ! Très tôt, j’ai eu la passion du mot, des textes et du jeu. Une question alors me taraude… Où et comment vais-je pouvoir calmer ma soif ? Je m’inscris alors à un premier cours de théâtre. Le cours Raymond Girard. Et là j’ai la confirmation de ce que je ressentais grandir en moi depuis le début du lycée.
assez rapidement. J’entre à l’ENSATT, anciennement rue blanche, Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre; j’y ai de bons professeurs, notamment Stuart Seide, avec des travaux sur Tchekhov, Shakespeare. Puis après les 3 années à l’ENSATT, j’intègre le CNSAD, Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, où Daniel Mesguich sera mon professeur pendant 2 ans. Je jouerai d’ailleurs à la sortie du conservatoire, dans « Boulevard du Boulevard », magnifique création d’ensemble avec lui et les comedien.nes , spectacle singulier, hilarant, mêlant la magie, le burlesque.
Combien de temps te faut-il pour qu’un rôle raisonne en toi ?
Frédéric Pellegeay : Dans l’absolu, c’est assez immédiat. Tout est possible. Néanmoins, d’autres facteurs entrent en considération comme la direction souhaitée par la réalisation et la production. Je pense que savoir se diapasonner est important pour que tout le monde se sente écouté. L’assise de tout rôle, je vais te dire, est bel et bien le texte. Il faut savoir se l’approprier tout en respectant le travail du scénariste.
Pour toi, quelle est la différence entre un acteur et un comédien ?
Frédéric Pellegeay : Un acteur va jouer des rôles avec sa propre personnalité. Un comédien quant à lui, jouera en tentant de s’imprégner d’avantage, de se fondre voire de se confondre avec le personnage.
Écrire et transmettre.
As-tu des envies voire des projets d’écriture ?
Frédéric Pellegeay : J’en ai plusieurs. Je travaille dessus mais pour le moment je ne peux pas t’en dire plus. [Rires]
Aujourd’hui, est-ce important pour toi de transmettre à la jeune génération ?
Frédéric Pellegeay : Bien sûr ! J’ai donné des cours de théâtre à Florent-Bordeaux.
J’ai animé un atelier de théâtre amateur autours de la pièce « ça va » de Jean Claude Grumberg qui a donné lieu à une restitution en plein air.
Il y a eu également Apprentiscène au théâtre Marigny.
Selon toi, quels sont les évènements marquants de ta carrière ?
Frédéric Pellegeay : Même si bien sur je peux en citer plusieurs, rapidement je pourrais dire » L’Emmerdeur » de Francis Veber au théâtre de la Porte Saint Martin. Ce fut un honneur de jouer le rôle immortalisé par Jean Pierre Darras, le Médecin Wolf », nouvel amant de l’ex-femme de Pignon [rires] . Eh oui Pignon, l’inénarrable personnage de tout les films de Veber. Et j’ajouterais la Cours d’Honneur à Avignon, Henry VI, Shakespeare, pièce de 6 heures. Nous sommes 20 sur scène, chacun.e.s avec au moins 2 rôles phares à défendre, il y a une quarantaine de personnages.. Une tournée s’enchaine.. Période inoubliable. Moments marquants que ces 2 là, car aussi aux opposés de part leur genre, leur conception et leur lieu de représentation.
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Frédéric Pellegeay : Que mes projet aboutissent ainsi que de belles rencontres.
Je remercie une nouvelle fois Frédéric Pellegeay pour sa grande disponibilité et sa simplicité.
Voilà c’est tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas que le plus important reste à découvrir, s’amuser et le partager.