Nouvelle semaine et nouvel article dans lequel je vais vous parler de télévision et de cinéma avec une nouvelle rencontre.
Il est des acteurs dont le nom ne résonne pas forcément mais dont les visages rappellent nombre de séries et longs métrages. François Bureloup appartient à cette catégorie d’acteur dont on ne retient pas forcément le nom mais dont les traits nous sont familiers.
J’ai eu le plaisir de pouvoir échanger avec cet homme généreux et passionné. Retour sur un moment des plus sympathiques.
Pour celles et ceux qui ne te connaitraient pas qui est François Bureloup ?
François Bureloup : Je suis comédien de série télé, de long métrage et de publicités. J’ai toujours aimé jouer comme peut le faire un gamin mais transposé au métier d’acteur. Interpréter divers personnages, j’ai cette faim de jouer quelque soit le médium, quelque soit la durée. Je prends autant de plaisir à jouer pour une publicité de deux minutes que pour une série ou un long métrage.
Es-tu attaché à ton rôle de Beaudemont dans la série Cherif ?
François Bureloup : Oui et ce pour plusieurs raisons. La première c’est que c’est le rôle qui m’a rendu populaire auprès du grand public. La seconde c’est qu’historiquement ce personnage ne devait pas être aussi développé qu’il l’est. Lors du tournage d’une scène j’ai improvisé en parlant au cadavre, cela a beaucoup plu et c’est devenu la marque de fabrique du personnage. Je trouvais aussi que c’était bien d’avoir un personnage un peu fantasque dans une série qui ne l’est pas forcément.
Il y a quelques semaines j’ai vu passer sur tes réseaux sociaux quelque chose dont je voulais absolument parler, c’est un tournage avec Madame Isabelle Adjani. Dis moi tout !
François Bureloup : Pour moi c’était un véritable cadeau de Noël. J’en profite d’ailleurs pour remercier Josée Dayan. J’avais donc une scène avec Madame Isabelle Adjani dans laquelle j’interprète un chauffeur de taxi. Elle a pris le temps d’échanger avec moi entre chaque prise. Elle m’a proposé un axe d’amélioration sur mon personnage mais avec la plus grande simplicité. Elle a eu la gentillesse de rire à mes blagues. Pour moi c’était un moment hors du temps. Je fais aussi ce métier pour ces instants là; jouer avec des personnes que je voyais moi au cinéma.
As tu une anecdote un peu particulière à me raconter ?
François Bureloup : À une époque de ma vie où je faisais du oneman show comique j’ai joué devant 2 personnes. Quelques minutes avant le début du spectacle, le régisseur de la salle dans laquelle je me produisais vient me voir et me dit on annule il y a personne dans la salle. En fait dans la salle il n’y avait pas personne mais un couple. Je suis retourné voir le régisseur et je lui ai dit il n’y a pas personne il y a un couple. Ils sont là, je suis là, je joue ! J’ai donc joué devant deux personnes. Peu m’omporte le nombre de spectateurs je prends autant de plaisir à jouer devant deux personnes que devant mille.
La réalisation c’est quelque chose que tu aimerais ?
François Bureloup : Non ! (rire) car il y a tout un aspect technique qui ne m’intéresse pas du tout d’une part et je ne m’en sens pas forcément légitime d’autre part. En revanche mettre en scène des comédiens est quelque chose qui m’intéresse beacoup et que j’aimerai faire.
Dernière question que peut on te souhaiter pour la suite ?
François Bureloup : De garder le même enthousiasme, d’aller vers plus de rôles graves et sérieux que l’on me confie de plus en plus, de jouer la pièce Augusitin Mal à Paris, c’est vraiment quelque chose que j’aimerai beaucoup; voilà je lance un appel. Pour finir je dirai que le petit garçon en moi continue à me guider émotionnellement dans mon métier.
Je tiens à remercier une nouvelle fois François pour sa grande gentillesse, sa simplicité et sa disponibilité.
Voilà c’est tout pour aujourd’hui et rappelez vous que le plus important reste à découvrir, s’amuser et le partager.