Nouvel article et nouvelle rencontre. J’ai eu la chance et le plaisir de pouvoir échanger avec Barthélémy Grossmann. Un acteur, scénariste et réalisateur, et producteur suisse. Il y aura pour moi un avant et un après la rencontre d’avec Barthélémy. Soyez-en sûr ! Lorsque vous avez l’opportunité de rencontrer quelqu’un dont le seul but dans la vie est de connecter les gens entre eux, il ne peut s’en suivre que de belles choses.
Tous les deux, nous sommes revenus sur son parcours. De la vision qu’il a de son métier, du milieu artistique mais aussi et surtout, sur sa soif d’expressions.
Interview
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas, peux-tu te présenter ?
Barthélémy Grossmann : Je suis Barthélémy Grossmann. Je suis scénariste, réalisateur, producteur et comédien. J’ai tourné plusieurs courts-métrages et mini-séries à Los Angeles, notamment. Et aujourd’hui je vais te parler des projets que j’ai écrit et réalisé qui me sont donc personels.
Made in USA – « Exposed »
Prenons l’une d’entre elles réalisée à Los Angeles « Exposed« , dis nous en plus ?
Barthélémy Grossmann : C’est une mini-série tournée en 2017 à Los Angeles. C’est l’histoire d’une jeune fille issue d’un milieu modeste qui se voit « obligée » de tourner dans des films pour adultes dans le but de payer ses études. « Exposed » aborde les notions de sacrifice, de don de soi ainsi que de transmission. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller et que sommes-nous capables de faire pour réaliser nos rêves ?
Peut-on espérer un jour voir une saison 2 ?
Barthélémy Grossmann : En l’état actuel des choses, je ne sais pas. Néanmoins, j’ai écrit une saison 2. J’avais tellement de choses à dire qu’une seule et unique saison ne suffisait pas. Dans cette deuxième saison, j’évoque les conséquences collatérales de nos actes. Je voulais amener le spectateur à se questionner.
Quand est-ce que le grand public pourra la découvrir ?
Barthélémy Grossmann : Je n’ai malheureusement pas de date à te communiquer. Je l’espère.
– « American Dream »
J’aimerai que l’on aborde une autre série « American Dream » disponible quant à elle, sur la plateforme YouTube.
Barthélémy Grossmann : C’est une mini-série que j’ai écrite et réalisée en 2015 et, pour laquelle je ne me suis entouré que de gens que j’appréciais vraiment.
Très naturellement, Alexandre « Furlax » Achdjian est devenu pour moi, un petit frère. J’ai aimé sa façon d’être et de concevoir le métier dès le départ. Nous étions, je me souviens, à Los Angeles pour le tournage et de tous les temps morts, pendant que d’autres vivaient le « rêve américain » à fond, il restait dans un coin isolé à travailler sa musique. Depuis le début, il sait où il souhaite aller professionnellement. Je me suis retrouvé en lui.
Il y a aussi Mahamadou Coulibaly ; il a joué dernièrement dans Banlieusard 2 de Kerry James. Nous sommes très proches et les avoir à mes côtés depuis tant d’années me prouve à quel point j’ai eu raison d’être fidèle à ces deux-là comme à d’autres personnes.
Je n’oublie pas aussi de mentionner Nassim Lyes.
Pour en revenir à « American Dream », c’est une comédie dramatique. Elle parle de choses très sombres dans un univers ultra coloré. J’aime le contraste. Le fait que tout ne soit pas noir ou blanc. En effet, quoique tu fasses, il y a et il y aura toujours un revers à la médaille. « American Dream » est basé très humblement sur ce concept ainsi que « J’marche pas en arrière » pouvant s’apparenter au pilote de la série. C’est comme ça que je l’ai tourné.
– « 13M2 »
Enfin, je souhaiterais que tu nous évoques ton long-métrage « 13m2 ».
Barthélémy Grossmann : C’est un film que j’ai écrit, réalisé et produit. Sorti en 2007 et dans lequel je joue aussi.
Ce n’est pas trop compliqué d’être multi-casquette ?
Barthélémy Grossmann : [Rires] Ce n’est pas le plus simple mais ce n’était pas la première fois que je me prêtais à l’exercice. Un exercice appréciable et il me permet d’avoir une vue d’ensemble. Là encore, les personnages que j’ai créés sont des gens qui font des choix pour tenter de s’en sortir. Ils ne sont jamais victimes de ce qui leur arrive. Les personnages se retrouvent dans des situations, bonnes ou mauvaises, à cause ou grâce à leurs actes. Je ne voulais pas en faire des coupables tout comme je ne souhaitais pas non plus qu’ils soient des victimes. Il y a toujours des victimes mais les « héros » de mes films et courts-métrages sont juste des personnes qui ont fait certains choix et qui doivent en assumer les conséquences.
Quels sont tes projets dans un futur plus ou moins proche ?
Barthélémy Grossmann : Je suis sur un nouveau long-métrage. Je peux te dire une chose : le personnage principal est un peintre. Dans chacune de mes écritures, je me nourris de mes expériences personnelles.
Clap de fin
Je remercie une nouvelle fois Barthélémy pour sa très grande sympathie et son envie d’échange et de partage. Je vous invite vivement à visionner « American Dream » disponible sur la plateforme YouTube.
Voilà c’est tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas que le plus important reste à découvrir, s’amuser et le partager.