Nouvel article dans lequel je vais vous parler de deux longs métrages tout droit venu du Québec.
Alors certes les films dont je vous parle aujourd’hui ne sont pas récents puisque le premier est sorti en 2010 il faudra attendre cinq ans plus tard pour voir l’arrivée du second volet.
Le journal d’Aurélie Laflamme & Aurélie Laflamme les pieds sur terre sont les adaptations des romans éponymes. Écrit par India Desjardins ils racontent l’histoire d’Aurélie, adolescente de 14 ans, qui relate dans son journal intime ses problèmes du quotidien. Le tout est ponctué d’humeur et d’humour.
Concernant les deux longs métrages, le premier est réalisé par Christian Laurence quand le second est lui sous la direction de Nicolas Monette.
Au castings des deux nous retrouvons Marianne Verville dans le rôle principal Édith Cochrane interprète quant à elle, France, la mère d’Aurélie. Aliocha Scheider joue le rôle du petit ami d’Aurélie dans les deux volets.
Le Journal d’Aurélie Laflamme
Aurélie 14 ans. Un peu perdu dans ce monde depuis la mort brutale de son père, préfère se réfugier dans le sien. Timide et quelque peu maladroite elle passe le plus clair de son temps avec son amie « Kat ». Ensemble elles affrontent la vie de tous les jours. Entre les cours et les premiers émois amoureux Aurélie a du mal à trouver une place, à trouver sa place. Son exutoire, son journal intime dans lequel elle y dépeint avec humour tous ses tracas du quotidien.
Nous sommes avec ce premier opus sur un film d’ado. Il ne se passe pas forcément grand chose et nous pourrions croire à un ennui certain. Malgré tout l’ensemble est plutôt bien réalisé. Le duo mère fille fonctionne bien tout comme celui que forme Aurélie et Kat. La spontanéité et la justesse de Marianne Verville balaye les quelques défaut d’un revers de la main.
Aurélie Laflamme les pieds sur Terre
Si le premier volet est très « enfantin » il n’en est rien du second. Aurélie a grandi et ses préoccupations ne sont plus celles d’une petite fille. Aurélie est dans sa dernière année de lycée.
D’ailleurs le rythme du film lui-même est plus soutenu. Les tenants et les aboutissants ont plus de profondeur. Le casting s’étoffe avec l’arrivée notable de Lou Pascal Tremblay (dernièrement Jacob Faubert dans la série STAT).
Marianne Verville est tout aussi touchante et drôle que dans le premier volet et l’empathie pour son personnage est immédiat. J’avoue aussi que regarder ce long métrage 7 ans après sa sortie a été aussi pour moi source de nostalgie de mes années lycées, des premiers émois que nous ressentons. Cette période de transition un peu à part. Nous ne sommes plus des enfants mais pas encore vraiment des adultes. Nous y faisons nos premiers choix et devions prendre nos premières « vraies » décisions qui auraient un impact sur un futur plus ou moins proche.
J’ai vraiment apprécié ces deux longs métrages. Ils dépeignent avec brio la réalité d’une petite fille sur le chemin de l’apprentissage de l’acceptation, d’elle-même, de ses sentiments mais aussi du monde qui l’entoure. J’ai aimé voir cette petite fille devenir une adolescente avec tous les choix que cela implique. Certes les deux longs métrages ne sont pas parfaits. Néanmoins j’ai beaucoup ri et avoue avoir eu les yeux un peu humides.
Voila c’est tout pour aujourd’hui et rappelez vous que le plus important reste de découvrir, s’amuser et le partager.