Ce mercredi 27 mars, vous pourrez découvrir à 21h10 la nouvelle création aux allures de polar de France 2.
Intitulé La Fille de l’assassin, ledit unitaire est l’adaptation du roman de Patricia McDonald, La Fille sans visage.
Au casting de cette nouvelle fiction de France Télévisions, nous retrouvons Bruno Wolkowitch, Chloé Chaudoye, Nicolas Gob, Barbara Probst ou encore Samir Boitard.
Synopsis de l’unitaire
Nina (Chloé Chaudoye) est adolescente quand son père est arrêté pour le meurtre de sa mère. Quinze ans plus tard, ce dernier bénéficie d’une libération conditionnelle. Clamant toujours son innocence, Pierre (Bruno Wolkowitch) est décidé à retrouver le coupable. Seule Nina le soutient à l’inverse de ses deux frères. Alors que les secrets se dévoilent, la mort frappe à nouveau…
Voulant percer les mystères, j’ai eu l’opportunité il y a quelques jours d’échanger avec la réalisatrice Carole Kornmann. Celle-ci signe une première réalisation soignée.
À noter que La Fille de l’assassin fut d’ailleurs récompensé par le Grand Prix 2023 – Film Télévision au Festival Polar de Cognac.
À quelques jours de sa diffusion, j’ai également eu le plaisir d’interviewer deux membres du casting : la comédienne Barbara Probst et le comédien Samir Boitard.
Interview
Comment et pourquoi avoir accepté ce projet ?
Barbara Probst : Pour plusieurs raisons. La première, parce que c’est Carole [Kornmann] qui réalisait son premier unitaire. Toutes les deux, nous nous sommes rencontrées sur le tournage d’un deux fois quatre-vingt-dix minutes intitulé « Saïgon l’été de nos vingt ans » réalisé par Philippe Venault. Carole était script sur ce projet et depuis nous sommes devenues amies. J’étais très touchée et heureuse qu’elle me propose de participer à cette aventure. J’ai dit oui sans même lire le scénario ; j’avais juste envie d’être à ses côtés pour sa première réalisation. Et puis il y a le hasard des choses qui m’a permis de retrouver Bruno Wolkowitch avec qui j’avais déjà travaillé.
Comment arrive t-on à prendre possession d’un personnage comme le votre ?
Barbara Probst : Je pense qu’il y a toujours quelque chose qui nous lie au personnage. On arrive toujours par des métaphores et des ressentis exacerbés à comprendre ces derniers. Je pense souvent à un conseil que l’on m’avait donné à mes débuts qui était de réussir à lire une pièce ou un scénario avec ses tripes et non, son cerveau. Découvrir le texte de manière plus organique qu’intellectuelle. Et puis quand on y arrive, les personnages sont généralement plus intéressants.
Avec tous les différents rôles que vous avez déjà interprété, y a t-il chez vous encore de l’appréhension à quelques jours de la diffusion ?
Barbara Probst : De l’appréhension, non. Bien évidemment lorsque l’on participe à un projet quel qu’il soit, on espère tous que cela va fonctionner. Donc de ce point de vue là, j’espère que le film va rencontrer et trouver son public. Je l’espère aussi et surtout pour Carole !
Hier & Demain
Quel regard portez-vous sur la Barbara Probst que vous étiez au début de votre carrière ?
Barbara Probst : J’ai énormément de tendresse pour la Barabra de mes quinze ans dont le jeu était sans doute un peu maladroit mais tellement innocent. J’ai le souvenir de l’impatience que j’avais de décrocher un premier rôle. Quand le casting du téléfilm « Le Frangin d’Amérique » s’est présenté, je débordais d’enthousiasme. Et quand j’ai appris que le rôle était pour moi, j’ai vécu ça comme un aboutissement. Enfin, c’était mon tour !
Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
Barbara Probst : De continuer à explorer l’âme humaine. De décrocher des rôles et, de participer à des projets toujours plus intéressants et captivants. Je fais avant tout ce métier pour les rencontres. En cela, de continuer à travailler en équipe afin de rencontrer de belles personnes avec qui partager de beaux moments sur les plateaux de tournage.
Je remercie une nouvelle fois Barbara Probst pour sa gentillesse lors de notre entrevue et, vous donne rendez-vous ce 27 mars à 21h10 sur France 2 pour découvrir « La Fille de l’assassin ».